A quoi peut servir le chômage et pour qui?



Le chômage est bien un salaire différé mais aussi une façon pour le patronat d’avoir une main-d’œuvre toujours disponible. Il permet donc  de pouvoir faire pression sur les salaires et d’exploiter encore plus les salariés en les menaçant de licenciement.

L’allocation chômage, comme la retraite ou les congés maladies, c’est ce que touchent les personnes qui pour une raison ou pour une autre n’exercent pas ou plus  d’activité professionnelle.

Ils ne sont pas un cadeau fait par l’État ou le patronat, mais bien un salaire différé, puisque l’argent qui sert à financer ces allocations vient du produit du travail de l’ensemble des salariés. Je parle là des cotisations salariales et patronales.  Vu comme ça, un chômeur, un retraité ou un travailleur font partie du même groupe dans la société, on les appelle les prolétaire, ils sont ceux et celles qui doivent se faire exploiter par un patron à un moment ou à un autre pour vivre voir même survivre!

Le chômage est aussi une façon pour le patronat d’avoir une main-d’œuvre toujours disponible et donc de pouvoir faire pression sur les salaires et d’exploiter encore plus les salariés en les menaçant de perdre leur emploi. En fait, plutôt que partager le travail nécessaire pour faire tourner la société, les exploiteurs préfèrent faire trimer dur une partie des "prolos" et laisser l’autre partie avec juste ce qu’il faut pour survivre en les empêchant de profiter de leur temps libre.
Voilà bien à quelle absurdité on arrive quand on vit dans un système dont le seul but est de permettre à quelques bourgeois de gagner toujours plus d’argent, sans se préoccuper du reste. Mais pour que cette foutue stratégie des capitalistes pour se faire encore plus d'argent sur notre dos fonctionne, il faut que les copains et copines au chômage soient poussés au cul pour retourner se faire exploiter. C’est bien pour ça que l’Unedic serre la vis aux allocations, puisque malheureusement, on a besoin d’un minimum de "fric" pour vivre dans ce monde.
C’est à çà aussi que sert France travail. Il ne laisse jamais tranquille les chômeurs (convocations, menaces de radiations, stage bidon, etc.) mais sans leur trouver pour autant du travail  (il y a peu d’offres d’emplois par rapport au nombre d’inscrits). France travail  les maintient sous pression pour que ces derniers restent habitués à devoir rendre des comptes à une autorité (ici c’est l’État qui remplace le patron).
Quand on se sera débarrassé des capitalistes et de l’État, on pourra décider de ce qu’on veut produire, et on se partagera le travail à faire en fonction de nos envies, suivant le bon vieux principe « de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ».