Phil la marmotte
La Météorologie
Son but est la prévision du temps et létude des phénomènes atmosphériques.
Grâce aux satellites et aux ordinateurs, celle-ci évolue vite (Prévisions plus précises).
Latmosphère :
Na été reconnu quau XVIIéme siècle par le physicien Torricelli inventeur du Baromètre.
Latmosphère est responsable du temps quil fait (Ciel bleu, Tempête, Ouragan ...).
La pression atmosphérique :
(N2=78% ; O2=21% ; gaz rares = 1%)
exp. :
Si on chauffe une bouteille en plastique après lavoir un peu écrasée, on saperçoit très vite que la bouteille se regonfle au point même déclater si lon continue à chauffer. Cela veut dire que la pression dans la bouteille est inférieure à la pression atmosphérique et quen chauffant lair contenu dans la bouteille celui-ci devient égal à la pAtm car elle reprend sa forme initiale, puis supérieure lorsque la bouteille a commencé à devenir plus grosse quà la normale. Conclusion, il existe bien une pression. atmosphérique. En 1648, Pascal invente le baromètre à Hg où la colonne de Hg reste sensiblement aux alentours de 76 cm de Hg. Pascal va alors en montagne pour voir si la pression reste constante en fonction de laltitude et saperçoit que celle-ci varie en fonction de la hauteur (Expérience faite dans le Puy de Dôme en 1648).Sans le savoir, il invente laltimètre.
Unités de mesure de la pAtm :
mm de mercure (Hg) :soit pour un temps variable 760 mm Hg.
h Pascal (hecto Pascal ) : 1014 h Pa
m bars (milli bars) : 1014 mb
Lorsque la pression augmente => zone anti cyclonique
Lorsque la pression diminue => zone cyclonique ou dépressionnaire.
Les capteurs :
Il existe aussi des baromètres métalliques qui fonctionnent sur le principe de la bouteille en plastique.(Ici, ce nest pas la température qui intervient (normalement) mais, la pression elle-même.).
Quelques notions de physiques :
Lorsquon chauffe un gaz, il se dilate car les molécules dair captent cette énergie et la transforment en énergie cinétique, ce qui a pour but daugmenter leur vitesse. De ce fait, elles viennent alors percuter la paroi de lenceinte qui les renferme plus fortement, provoquant alors une pression dautant plus importante quon chauffera.
v =Ö 3RT/M
PV = nM/3 < v2 > = nRT PV = nRT P = V/nRT T = PV/nRT PV = P/nRT
P = F/S F = PS
P = Pascal ; F = Newton ; S = m2 ; T = °K ; n = nbre de moles ; V = m3 ; R = 8,31 J/mole ; M = masse molaire.
La Température et la Chaleur.
Un corps peut contenir de la chaleur mais être de faible température. La chaleur est une énergie, la température ne reflète quun état par rapport à un autre.
Exemple : un bloc de métal dun kilogramme à 1°C, contient plus de chaleur quun kilogramme deau à 1°C.
Différents types de thermomètres :
Thermomètres à gaz :
Sont basés sur la dilatation dun gaz en fonction de sa température. Plus on chauffera le gaz et plus il se dilatera. Ces thermomètres sont très précis, mais coûtent très chers. Cest dailleurs grâce à eux, quon étalonne les autres thermomètres courants.
Thermomètres à dilatation de solide :
Sont basés sur la dilatation de deux corps ayant des coefficients de dilatation différents. Par comparaison réciproque la mesure de la température peut se faire.
Thermomètre à liquide :
Fonctionne sur le même principe que pour les gaz.
Thermocouple :
En chauffant deux métaux différents plaqués lun contre lautre, on créé un déséquilibre thermique donnant le passage dun courant électrique proportionnel à la température de chauffage. Il suffit de mesurer le courant et détablir un rapport courant/température pour connaître la température. Ces sondes sont très précises mais sont fragiles et coûtent très chers.
Thermistance :
Lorsquon fait passer un courant dans une thermistance, la résistance va variée en fonction de la température et donc le courant résultant variera lui aussi. Il suffit détablir un rapport courant/température pour obtenir un thermomètre.
Pyromètre optique à Infrarouge :
Tous les corps, quelques soient leurs températures émettent des radiations infrarouges qui correspondent à la chaleur de ce corps et donc indirectement selon la composition du corps, à sa température.
Unités de mesure de la température :
Degrés centigrade = °C 0°C Glace 100°C Vapeur
Degrés Kelvin = °K 273.2°K Glace 373.2°K Vapeur
Degrés Celsius = °C 0°C Glace 100°C Vapeur
(en fonction des trois états de leau: solide, liquide et gazeux).
A cette température la matière est quasiment inerte, aucune agitation thermique nest pratiquement possible. Expérimentalement cette température na jamais été obtenue, mais les chercheurs sen sont approchés jusquà 0.00000003°K atteinte dans un cryostat à démagnétisation nucléaire qui a pour but darrêter lagitation atomique.
La température la plus haute atteinte fût 400.000.000°K lors de fusion thermonucléaire dans des réacteurs spéciaux.
La température qui réside sur notre planète est due au soleil (la chaleur que lon reçoit est due aux réactions thermonucléaires du soleil qui transforme son hydrogène en hélium. t°= 10.000.000°K).Cette température dépend aussi de certains facteurs tels que :
Lozone (03) qui nous protège des rayons ultraviolets cancérigènes pour nos cellules. Malheureusement les CFC (chloro-fluoro-carbone) détruisent notre ozone en transformant celui-ci en oxygène.
CFC
Leffet de serre :
La pollution due aux usines, voitures, etc.. provoque le " noircissement " de notre atmosphère et donc leffet serre qui laisse passer la chaleur du soleil vers la terre mais lemprisonne en lempêchant de repartir vers lespace, (en la réfléchissant comme un miroir) doù laugmentation de température de notre planète(effets encore non visibles actuellement, mais démontrés par le calcul).
Quelques notions de physiques :
Lois de Stéphan :
quantité de chaleur émise/m2 : E = - Q/S E = dQ/Sdt = s T4
Lois de Planck et Wien :
T4 = E/s l *T = Cte
Lois de Van der Walls :
Les thermomètres à liquide et gaz sont basés sur la dilatation des gaz ou liquide quils contiennent :
VP = nRT V = P/nRT si t°C augmente ==> volume augmente ==> monte dans la colonne.
a = 1/l * dl/dq l = lo {1+a (q - q o)}
b = 1/v*D V/D q = (3*k*l2*dl)/(l3*k*dq )=3a .
l = Longueur donde ; Q = Joules ; T = °K ; E = Joules ; s = 0.0000000585 W/m.K ; l = mètres ;
a = Cte dilatation ; q et q o = t°K ; b = Coeff. de dilatation ; k = Coeff. dilatation solides
Les précipitations :
Si un air saturé en eau séchauffe, il cesse dêtre saturé. Mais si il se refroidit, une partie de la vapeur deau va se condenser, sous forme de très fines gouttelettes deau ou de très fins cristaux de glace, cela en fonction de la température. Grâce à ce phénomène, il va alors apparaître des nuages (ou du brouillard, si cela se produit au niveau du sol).Les nuages sont formés de petites gouttelettes deau trop fines pour tomber, car prisent dans des courants dair. Lorsque lon apporte des germes (poussières, bactéries, ou autres corps petits) cela entraîne une précipitation car les germes auront amorcé la réaction de précipitation. Par coalescence les petites gouttes deau vont sassocier à dautres gouttelettes pour en former de plus grosses qui donneront lorsque leur taille est assez importante la pluie ou la neige.
La grêle se forme quand des gouttes de pluie congelées produites en haute altitude, rencontrent des gouttelettes dans les parties froides dun nuage dorage où leau est surfondue, cest à dire reste liquide en dessous de 0°C et se congèle au contact des grains de glace pénétrant dans la zone.
Le verglas se produit quand la pluie surfondue rencontre une surface froide et se transforme aussitôt en glace.
La rosée ne tombe pas du ciel, mais cest leau qui se condense sur des corps plus froids que lair environnant.
Le brouillard est le résultat dune condensation au niveau du sol, il apparaît des très fines gouttelettes qui restent en suspension dans lair.
Les nuages :
Ils sont classés en fonction de leurs formes, de leurs altitudes, et de leurs mouvements dair internes.
(sans mouvement vertical = Stratus ou avec mouvement vertical = cumulus).
Les vents :
Lair froid est produit par les pôles donnant puisquils sont froids des hautes pressions (anticyclones).Lair chaud lui est produit par léquateur donnant des vents chauds de basses pressions. Les masses dair provenant des hautes pressions ont tendance à combler les zones de basses pressions ce qui engendre les vents. On pourrait sattendre à ce que les vents soufflent de lhémisphère nord vers le sud , mais la rotation de la terre fait que ceux-ci sont déviés donnant des sortes de spirales. Enfin lair circule de léquateur vers les pôles, de léquateur il monte (étant chaud) pour redescendre vers les pôles (car refroidi) puis repart à nouveau vers léquateur.
{cest ce quon appelle la circulation générale}.
Lhumidité relative de lair ou lhygrométrie :
Lair est considéré comme saturé à 100% lorsquil contient dans un mètre cube, 18 grammes deau (H2O) soit une mole deau (6.022.1025 molécules deau) à 20°C et à 1014 mbars.
Calcul de lhumidité relative :
Les capteurs hygrométriques :
Hygromètre à cheveu :
La kératine qui est le constituant protéique majeur de nos cheveux et de nos ongles (phanères) forme des fibres très allongées. Sa richesse en cystéine un acide aminé soufré, lui confère une grande rigidité, mais lorsque de leau vient en " contact " avec ces acides aminés des ponts disulfures se cassent est dun point de vue macroscopique, augmente la taille du cheveu proportionnellement à lhydratation du cheveu. Grâce à ce fait, on peut fabriquer à laide dun cheveu un Hygromètre (surtout avec des cheveux de rousses).
Cystéine: Symbole = Cys Formule chimique:
H2N-CH-CH2-SH
HOOC /
Complément sur les vents :
Lair est attiré des hautes pressions (anticyclonique) vers les basses pressions (dépressions) et cela dautant plus fortement que le gradient de pression (rapidité de variation de pression entre les hautes et basses pressions) est élevé.
Mais cette force dattirance se compose des forces de Coriolis due à la rotation de la Terre (ou force déviante composée, perpendiculaire au vent et à laxe de rotation de la Terre) et à la force de frottement et la force de linertie.
[Composante = 2w .V.sinA avec : w =vitesse angulaire de la Terre en Rad.s-1 ; V = vitesse du vent en m. s-1 ; A = latitude du lieu].
A noter que dans lhémisphère Nord la force de Coriolis se dirige à droite du mouvement.
Au niveau de léquateur les forces de frottement et dinertie sont très faibles et les vents résultent alors en général de léquilibre entre la force de Coriolis et du gradient entre les hautes et basses pressions (vent géostrophique qui veut dire : géos = Terre ; trophique = mouvement).
Dans lhémisphère Nord, le vent est tangent aux isobares (lieux dégales pressions) laissant les hautes pressions à droite et les basses pressions à gauche.
Prés du sol , on ne peut plus négliger les forces de frottement qui dévie alors le vent vers les basses pressions (dépressions ) créant ainsi des mouvements ascendants. Pour les hautes pressions cest linverse.
Certains vents locaux sexpliquent par le fait du relief, car il peut absorber de lénergie ou en restituer (par exemple leau qui absorbe de lénergie le jour et en restitue la nuit, donnant ainsi des échanges dénergie responsables de vents locaux.)
Quelques définitions :
Alizé :
Vent régulier de NE dans lhémisphère Nord et SE dans lhémisphère Sud.
Souffle des hautes pressions subtropicales vers les basses pressions de léquateur,
(Prés de léquateur les Forces de Coriolis sont faibles) il apporte des pluies sur les côtes orientales des continents avec en moyenne de 20 km/h.
Mousson dhiver :
Est sèche doctobre à avril va des continents froids vers les mers chaudes.
Elle namène pas ou peu de pluies.
Mousson dété :
Est humide mars à septembre souffle des mers chaudes vers les pôles et amène des pluies.
Tornade :
Cest un tourbillon circulaire (diamètre +/-2km) qui se déplace entre 40 à 60 km/h.
Au centre, les vents peuvent dépasser 500 km/h.
Elle tourne dans le sens des aiguilles dune montre dans lhémisphère Sud et dans lautre sens dans lhémisphère Nord.
Elle ne dévaste généralement pas plus de 200 mètres de part et dautre du nuage en forme dentonnoir qui correspond au tourbillon.
Le courant ascendant peut atteindre 300 km/h.
Elle emporte tout sur son passage.
Cyclone :
Est généralement le terme utilisé pour désigner le centre des basses pressions.
On lutilise aussi pour dénommer les zones dépressionnaires (moins de 900 hPa) tropicales très basses en pression au centre desquelles tournent des vents à plus de 200 km/h.
Le cyclone à un diamètre de 200 à 900 km. Son il de 20 à 35 km de diamètre est très paisible puisque les vents ont des vitesses de lordre de 0 à 30 km/h.
Il se déplace entre 20 et 35 km/h.
Lénergie déployée est égale pour un Cyclone 200 à 300 kilotonnes.s-1 (Hiroshima 20 kilotonnes).
La force du vent :
Elle est due à la pression de la masse dair se choquant contre des objets.
Lanalogie la plus logique serait de comparer le vent à un ballon dans lequel on vient de taper.
Le ballon se déplace alors puis vient percuter un objet qui pour restituer lénergie reçue lors du choc se déplace à son tour etc..
Pour utiliser cette force naturelle au mieux, il faut se mettre à la normale du vent, cest à dire perpendiculaire à son sens.
Plus le plan sera incliné et moins sa force directe se fera ressentir alors on observera une force de même sens inclinée au même angle tendant à se maintenir (cest sur ce principe que sur une planche à voile on tourne ou lon se déplace à contre vent).
Km/h | m/s | nœuds | Beaufort | Press. hPa | Poids |
220 | 61.1 | 118 | 17 | 48.5 | 485 |
200 | 55.5 | 107 | 16 | 40.1 | 401 |
175 | 48.6 | 95 | 14.5 | 30.7 | 307 |
150 | 41.6 | 82 | 13 | 22.9 | 225 |
125 | 34.7 | 68 | 11.7 | 15.6 | 156 |
100 | 27.7 | 53 | 9.8 | 10 | 100 |
75 | 20.8 | 40 | 8.1 | 5.6 | 56 |
50 | 13.8 | 13 | 6 | 2.4 | 28 |
25 | 6.9 | 7 | 3.5 | 0.6 | 7 |
10 | 2.7 | 3 | 1 | 0.09 | 0.9 |
0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Calcul de la force dun vent :
Pression du vent : P = 1.3. V² avec P en Pascals et V en m. s-1
Poids du vent : F = m . g avec F en Newtons ; m en kilos et g 9.8 m. s-2
Pression dune masse : P = F/S avec P en Pascals ; F en Newtons et S en m²
On a alors :
F = m . g P=F/S P=1.3v²
doù on tire que : m . g / S = 1.3 . V² m=S.V²1.3/g
Pour lénergie dune éolienne :
E = 1.3 . V². k
avec E en Watt/sec/m² et k pour simplifier correspond au rendement totale y compris toutes les pertes (forces de frottement du vent et mécanique, perte par effet joules...).
Exemple :
une éolienne de 40 m de diamètre est soumise à un vent de 7 m. s-1
k=5.10-4 , calculer son énergie par m² et par sa surface, elle tourne donc forme un cercle.
Son énergie pour une heure, donc en Wh.
E = 7² . 1,3 . 0,0005 = 0.03185 W/s/m²
E = 7² . 1,3 . 0,0005 . 20 . 20 . 3,14 = 40 W/s pour léolienne.
E = 7² . 1,3 . 0,0005 . 20. 20 . 3,14 . 3600 = 144012 W/h soit 144kWh
Tableau des variations de pression en fonction de laltitude.
Altitude mètre | Pression h.Pa |
0 | 1013 |
1000 | 899 |
2000 | 795 |
3000 | 701 |
4000 | 616 |
5000 | 540 |
6000 | 472 |
7000 | 411 |
8000 | 356 |
9000 | 307 |
10000 | 264 |
11000 | 226 |
12000 | 193 |
15000 | 120 |
20000 | 55 |
30000 | 11 |
La force pressante dune colonne traversant tout latmosphère est égale à pour 1cm² de section (de la colonne) 1033 g (1.033 kg).
Nous portons donc environ chacun 10 tonnes dair.
NB : 1Pa = 1 newton/m²