Phil La Marmotte
u dr
5/ Schéma d’un quotidien:
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le lever
7h30 à 8h15 : Réveil des enfants en musique par l’éducateur de l’étage.
Gros câlin et habillage pour les plus petits
Un petit tour à la salle de bain pour tout le monde.
Petit déjeuner copieux, brossage de dents.
Accompagnement à l’école par les éducateurs et les personnes de services.
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la soirée
14h00 à 17h00 : les enfants arrivent au foyer en fonction de leurs horaires de classe.
Les éducateurs sont présents (deux par étage) pour accueillir les 24 enfants répartis sur deux étages.
Pour la grande majorité des cas, l’arrivée au foyer est à 16h30 (école primaire) et il s’ensuit alors un goûter où l’enfant pourra raconter sa journée.
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Les devoirs « une tornade du temps qui passe »
17h00 à 18h00 : Chaque enfant dispose d’un bureau où il peut faire ses devoirs. Bien souvent un éducateur s’occupe des devoirs pendant que l’autre gère les éventuels accompagnements d’enfants à l’extérieur du foyer (consultations médicales diverses, club sportif,…).
L’éducateur s’occupant des devoirs doit alors naviguer
de chambre en chambre pour aider et accompagner les
enfants dans leurs devoirs.
Dans une grande majorité de cas, les enfants sont en difficulté scolaire et cela
nécessiterait une aide attentionnée particulière. Entre les plus petits (niveau
inférieur au CP) n’ayant pas de devoirs qui jouent, crient, courent dans tous les sens, le téléphone qui sonne et les parents
en visite, la gestion des devoirs est souvent difficile. Dans ces moments,
j’ai souvent l’impression de ne pas pouvoir répondre aux demandes particulières
que les enfants peuvent avoir et j’ai le sentiment de survoler le groupe.
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L’instant douche/repas « un cyclone »
18h à 20h00 : La plupart du temps les devoirs ne sont encore finis et il faut « mouiller » les plus petits tout en suivant d’un œil les devoirs.
Ce moment fait rejaillir des phénomènes d’injustice, les plus petits sont un peu
délaissés pendant ce moment pour les grands qui savent faire entendre leurs
demande plus facilement. Les petits sont d’ailleurs bien souvent surexcités et
quelque part nous demandent indirectement un peu plus d’attention.
On voit là, l’impossibilité de l’institution à prendre en compte individuellement
chaque enfant, seul un ensemble est géré au détriment de l’être.
A la suite de cela se devine aisément comment se font, le repas et le coucher avec
douze enfants et deux éducateurs (ou relais parental) et on imagine qu’ils ne
peuvent répondre à toutes les demandes comme elles le seraient plus dans une
famille « normale ».
Retour
progressif « au calme » !
21h00 , un des deux éducateurs quitte le foyer, les plus petits sont alors couchés.
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