Phil La Marmotte
Les Théories Freudiennes
Psychologie 14/10/97
FREUD (1856-1939):
A fait des études de médecine, puis de neurologie. Il vient à Paris à la Salpetrière où il travaille avec Charcot. Sest là quil entamera ses recherches sur les névroses et les psychoses.
Il sintéressa aux névroses et plus particulièrement à lHystérie qui était à lépoque considérée comme étant une maladie des nerfs touchant plus particulièrement la femme (Hystér = Utérus).
Il identifiera lhystérie comme étant un problème psycho sexuel.
Il établira une relation étroite entre psyché et sexualité.
Étude sur lhystérie :
Freud publiera en collaboration avec Breuer un livre sur lhystérie.
Breuer qui soignait Anna O. saperçut que les troubles moteurs quavait cette femme disparaissaient si on lécoutait parlait de ses problèmes.
Freud utilisera alors cette méthode expérimentale par la suite.
Freud sintéressera à ses rêves et sauto-analysera ; il publiera " linterprétation des rêves " où il suggérera que pendant le sommeil linconscient ne reste pas inactif mais au contraire produit les rêves.
Il établira que la conscience et linconscient sont intimement liés.
Pendant ses recherches, Freud restera en relation amicale avec Fliess (ORL) qui jouera un rôle important sur le regard quil portera aux recherches de Freud.
Freud pendant ses recherches se demandera si ce que disent ses patients est réel ou non et il se rendra compte que la réalité est mélangée à des fantasmes (ou fantaisies).
**Les personnes victimes dabus sexuelles nont pas sur le moment forcément des troubles apparents si traumatique que cela puisse être, mais peuvent beaucoup plus tard déclencher en fonction dun contexte des troubles.
**Pour comprendre les symptômes, cest moins de comprendre la réalité des faits que la réalité psychique (fantasme plaisant ou non).
Freud énoncera une théorie sur le refoulement.
Il établira une théorie de la sexualité infantile.
La vie psychique est pour lessentielle inconsciente. Nous avons en nous des forces puissantes qui font que nous ne pouvons savoir réellement ce quest notre vie psychique.
Il y a en nous une partie inconnue et qui le restera car ses forces psychiques ne sont pas maîtrisables.
Tous ces messages reçus pendant notre enfance nous ont permis de nous construire et ont fait ce que nous sommes.
Freud sest occupé des personnes souffrantes psychologiquement mais aussi de gens bien portant. Il en déduira que la différence entre ses deux catégories est très faible.
Nous sommes tous le siège de fantasmes, désirs, mais certains lorsquils ne sont pas maîtrisés peuvent produire par moment des troubles.
Freud va alors parler de Refoulement (empêche de reconnaître, dadmettre ses désirs qui travaille en soi).
Il établira que les rêves permettent de se donner les satisfactions que lon ne saccorde pas éveillé (désirs informulables mais à assouvir).
Pendant le rêve les masques tombent.
Il étudiera la sexualité comme objet détude et ses troubles.
**La misère de penser sexuellement peut donner des troubles ; et ses troubles sexuelles, bien souvent proviennent de troubles relationnelles (psychosomatiques).
Pour comprendre Freud il est nécessaire de faire un Gènogramme.
Freud dira : " Quand on a été sans conteste lenfant de prédilection de sa mère, on garde pour la vie, ce sentiment conquérant et de sucés et qui en réalité reste rarement sans lamener ".
Freud se sera beaucoup interrogé par rapport à son Gènogramme.
Il était juif et cela la beaucoup remis en cause et surtout par rapport à son père qui avait de nombreuses difficultés financières dans son commerce.
Sigmund croit son père très faible (car très passif devant les vexations quon peut lui faire par rapport à sa religion). Sa vie est très partagée entre deux cultures (juive et viennoise moderne).
Freud avait grand désir de sinscrire dans le monde moderne.
Ses tensions internes lui ont permis de se surpasser pour ses recherches sur la psychologie (compréhension de lhomme).
Freud va sintéresser à la psychopathologie.
A lépoque tous les troubles psychiques sont les expressions de troubles organiques.
La démarche était alors de traquer ces troubles organiques pour guérir les patients.
Pour les troubles Hystériques qui sont divers et variés, cela posait un problème, car comment trouver lorigine organique dune multitude de troubles (multitude dorganes atteints donc !).
Dailleurs à cette époque, lidée était que lhystérie était un trouble typiquement féminin (hystérie latin = Utérus).
A cette époque lhystérie nétait pas prise au sérieux, les médecins ny pouvaient rien et certains y voyaient de la comédie parfois même.
Une théorie de la dégénérescence fût même élaborée disant quil existe des lignées familiales où en quelques générations, la qualité de la famille se dégrade par des petits troubles au début, puis progressivement par une aggravation.
(Lidéologie du nazisme repose dailleurs sur cette théorie).
Lidée était aussi que pour sen sortir (de lhystérie), il fallait faire des efforts (maladie contrôlable), sinon la délinquance guettait, la dégénérescence arrivait, sinscrivait dans le corps et donc pouvait se transmettre après de génération en génération.
Freud utilisa Psycho névrose pour parler de névrose, il déplaça alors le problème des nerfs vers le coté psychologique.
Il sera sensible à la souffrance que provoque cette maladie sur les patients.
Il essayera de comprendre grâce à Breuer (plus âgé que lui, mais Freud recherchait un peu de paternité) le mécanisme de lhystérie.
Breuer relatera le cas ANNA O atteinte dhystérie (paralysies diverses, aphasie, Contractures, Amnésie, Inhibitions totales motrices ou au contraires hyperactivité motrice.) et où le simple fait de lécouter après lavoir hypnotiser (afin de faciliter la parole) semblait lapaiser.
Il saperçut que sa patiente pouvait être normale par moment ou agitée et destructrice à dautres moments.
Anna O participa avec Breuer à ses soins et appela sa thérapeutique. Il est vrai quelle était tombée amoureuse de Breuer (y a pas de hasard !).
Pour la petite histoire, la femme de Breuer saperçut de cela et obligea son mari à cesser son travail avec Anna qui tomba malade et le fit appeler en pleine nuit pour une grossesse imaginaire. Breuer partit le lendemain refaire un voyage de noce avec sa femme pour cacher lui lévénement.
Breuer lui appela plus sobrement sa méthode "thérapie par le langage. "
Freud lui dénomma Catharsis ou effet carthatique cette méthode. Les symptômes sont en faits des résidus ou restes dexpériences émotives faites dans le passé. Il commença alors des thérapies par la parole.
En 1885, Sigmund partit à Paris pour travailler avec Charcot (1825-1895) qui le fascinait pour ses expériences.
Charcot pouvait faire par hypnose apparaître ou disparaître les symptômes de ses patients devant un public.
Freud était impressionné par le caractère scientifique mais regrettait le coté théâtrale et la position de Charcot sur lhystérie qui restait pour lui celle de lépoque.
Il repartit alors à Vienne ; puis à Nancy où il travailla avec Bernheim plus humain face à ses malades.
Bernheim fit beaucoup dexpériences sur des sujets "sains " en leur donnant des suggestions par hypnose.
Ses sujets une fois réveillés faisaient ce que leur avait suggérés Bernheim.
Il conclut alors quon pouvait agir sans connaître les raisons de cette action.
Dans la vie courante, des motivations anciennes qui restent en nous mais enfouies, peuvent nous pousser à agir dune façon ou dune autre donnant même des troubles sans savoir pourquoi.
Pour Freud, il y a un domaine de linconscient en émergence.
En chacun de nous des forces qui nous dépassent peuvent nous faire agir à notre dépend.
Freud utilisera le premier ses méthodes pour montrer la face cachée de lêtre humain et en particulier en mettant en évidence la partie dynamique de linconscient en rapport avec le refoulement.
Nous gardons en nous tous les souvenirs ou expériences que nous ne voulons ou nous ne nous souvenons pas mais qui restent dynamiques (agissantes) en nous. Cest ce qui créaient notre vie daujourdhui.
**Termes à connaître : Abréaction : Liquidation des tensions accumulées chez un sujet, produisant des symptômes.
Catharsis : Purification, délivrance.
Freud et Breuer mettront en évidence quil ny a pas daffaiblissement psychique chez les hystériques mais quau contraire, ces sujets ont trop pleins de souvenirs. Ils souffrent de Réminiscence (trop de mémoire).
Le désir nest pas affaibli mais au contraire, il déborde le sujet et ressort sous forme de symptômes (forme déguisée).
Désir travesti et méconnaissable par le sujet et ce nest que parce quil peut les dire, quil peut trouver un sens à ses symptômes.
Se sont donc des satisfactions de désirs quil ne peut pas sexprimer, ils débordent le sujet et nétant pas reconnus sont donc refoulées.
Cette dynamique peut nous faire produire des symptômes.
Ces symptômes sont spécifiques à nous même et parfois on y tient, car ils font partis de nous.
Parfois aussi, ses désirs refoulés peuvent ressortir et donner des symptômes et aussi du plaisir (plaisir dans le symptôme).
Freud étudiera les rêves et écrira "linterprétation des rêves ".
Breuer et Freud se sépareront. Freud entretiendra des échanges amicaux avec un ORL du nom de Fliess.
Cet échange permettra à Sigmund davoir un retour critique sur ses travaux.
Freud étudiera les Lapsus, les Actes manqués et les Rêves qui sont des manifestations, des retours du refoulement.
Sigmund analysera les rêves. Il dira alors que tout à un sens et il faut tenter de le découvrir.
Il utilisera lassociation libre où on se laisse aller (a partir de souvenirs, rêves) à dire tout ce qui nous vient à lesprit pour obtenir une compréhension de nos rêves.
Les rêves sinscrivent dans lhistoire de chacun car nous sommes créateurs de nos propres rêves puisque ceux la sont bien sûr personnels.
A partir des rêves vont apparaître les notions de préconscient et dinconscient, La première Topique.
Conscient
Inconscient Première Topique (Topos).
Préconscient
Le préconscient est le lien où, un certain nombre de souvenirs sont refoulés mais pas loin de la conscience. Il suffit de peu de choses pour quils nous reviennent à lesprit plus ou moins facilement. Dautres reviennent à certains moment (en fonction du contexte ou stimuli).
Linconscient à deux aspects :
1) Il est très éloigné de la conscience, est lié aux messages énigmatiques (de notre enfance), mais il nest pas lié à la notion de refoulement (inconscient originaire).
Les soins sont une source importante de messages dordres sexuels où les parents et les enfants en sont inconscients.
Ce que transmet le parent à lenfant le dépasse de loin.
et aussi par des troubles ( névroses obsessionnelles, peurs, phobies, ... qui sont les symptômes psychosomatiques).
**Lors de maltraitances diverses, des troubles psychosomatiques peuvent apparaître (asthme, tremblements, bégaiement, ).
Le sujet est conscient de ses symptômes mais il nen connaît pas la cause (le refoulement a joué).
Inconscient Préconscient Conscient
Dynamique
Les règles qui régissent le conscient et linconscient sont différentes.
La logique du conscient est différente de la logique de linconscient.
Linconscient utilise des modes de faire et dêtre, la condensation, le déplacement, lintemporalité et labsence de contradiction.
Il peut y avoir aussi des contradictions (dans un rêve tout est possible).
c) Lintemporalité dans linconscient (le rêve par exemple) la notion de temps nexiste pas.
La logique symétrique et la logique asymétrique :
Linconscient traite un élément individuel comme sil était identique à tous les autres éléments de lensemble auquel il appartient (principe de généralisation).
Exemple : Pour le proverbe suivant "chien qui aboie ne mord pas "
Signifie que ce nest pas parce quon est en colère quon va se taper dessus.
Lhomme "normal " sait que lhomme est le chien sont différents, cest la logique asymétrique consciente.
Lindividu schizophrène lui traitera linformation avec une logique symétrique typique de linconscient où il va identifier lhomme comme étant un chien et va penser que lhomme aboie.
Autre exemple : On peut dire "jean appartient à la catégorie de tous les hommes ".
Dans la logique asymétrique (consciente), Jean fait parti de lespèce humaine.
Dans la logique symétrique, on dira tous les hommes sont identiques à Jean.
Autre exemple : " Jean est le père de Pierre "
Dans la logique asymétrique, Pierre est le fils de Jean, mais dans la logique symétrique, Pierre est le père de Jean et réciproquement.
Lors de tests, on peut trouver des psychotiques qui répondent un peu à cette logique symétrique.
Autour de la première guerre mondiale, se sera une période difficile pour Freud car celui-ci se sentira un peu isolé ayant moins de patients.
Ce temps sera malgré tout pour Freud riche en réflexion. Il avancera sur la théorie des pulsions (quest ce qui nous pousse) qui selon lui nétait que de deux ordres, sexuelle (ou érotique) (instinct de reproduction) et de conservation du soi (pulsion de moi).
Freud va affiner cette formulation et va la préciser autour de la question du Narcissisme (cest à dire lamour de soi même).
Il écrira "pour introduire au narcissisme "
Jusquen 1914, Freud voyait dans les forces de vie (ou pulsions de vie) ce qui fondait lhomme de façon générale à aimer la vie.
Il découvre dans ses réflexions et au travers ses patients, quil y a un refus de vivre, à désirer et par conséquent un refus de lélan vital, une haine de soi, un désir de mort (la pulsion de mort).
Conclusion :
Il y a lamour de soi lié aux pulsions érotiques (éros) et les pulsions de mort pour soi, et pour les autres (thanatos).
Narcis vient de la mythologie grecque.
Lorsque Narcis vint au monde, un devin dit à ses parents : " votre fils vivra très longtemps, mais à condition quil ne regarde son visage ! ".
Narcis grandit et devint très beau, toutes les filles lui courraient après, mais lui ne sen préoccupait pas.
Une nymphe vint à passer par-là, le vit et tomba amoureuse folle.
Narcis lui tourna le dos, malgré linsistance de la belle et jeune nymphe.
Celle-ci vint à tomber malade de tristesse et se laissa mourir.
Pour se venger de cela, les filles du village surent par indiscrétion le secret du devin.
Ils emmenèrent alors Narcis avec elles à la pêche.
Narcis sapprocha de leau et aperçût son visage.
Il tomba aussitôt amoureux de lui et passa le reste du temps à se regarder dans les miroirs à tel point quil oublia tout le reste et mourût de faim (SniiiF !).
Cette histoire quira rechercher Freud et analysera, nous apprend quon peut se perdre dans son image jusquà un plus voir limage des autres.
Au cours de lenfance, si le narcissisme à mal était mis en place cela peut donner des failles et des risques graves pour lexistence physique et psychologique.
La composition du narcissisme sexplique autour de trois plans :
Dans le courant de la tendresse, lenfant se tourne vers lautre (la mère).
Attachement ,Tendresse
Enfant Autre de lattachement (proches).
Interactions (science : Éthologie)
1) Cest lattachement de lenfant à ses parents qui va se créer pendant les soins (protection, alimentation ) par le jeu des perceptions de notre corps et celui de lenfant.
Lenfant va percevoir dabord son corps comme le prolongement du notre puis progressivement percevoir notre corps comme étant propre à nous et le sien propre au sien.
Un enfant qui aura vécu cette étape difficilement (ne sait pas où sont les limites de son corps) pourra avoir des difficultés à sorganiser dans lespace.
Plus tard, sa scolarité risque dêtre pénible pour lui lors de lapprentissage de la lecture et de lécriture.
Dans les CMPP, le travaille se fait beaucoup sur la question du corps.
2) Plan de la sexualité érotique (cf. : les 3 essais sur la sexualité).
Enfant Autre de lattachement
Compromis par son inconscient (car à une histoire).
Un adulte ne va pas regarder lenfant (pas seulement comme un objet de soins) comme son enfant et par les soins passeront la tendresse.
Tous ces messages énigmatiques vont ouvrir le corps de lenfant aux plaisirs à venir.
Tout le corps de lenfant est en écoute aux soins de parent.
- zone orale (langage de loralité) : découverte au-delà du besoin à se nourrir quil peut y avoir du plaisir.
- zone anale (langage de lanalité) : en rapport avec la propreté, cette étape est importante au moment de lapprentissage de la continence.
Cest une étape de la découverte du plaisir autour de
lanale.
zone génitale (langage de la génitalité)
lenfant au cour des soins découvrira les plaisirs pour le futur (sur le moment inconscients).
Toutes ses zones (sujets de besoins, de soins, de propreté où se greffent autres choses qui est une ouverture vers son "humanisation " et aux plaisirs).
Il y a une érotisation sur lensemble du corps de lenfant "auto érotisation " diffuse (lenfant ne peut y mettre des mots car sans objet précis), mais plus tard il y aura accès aux plaisirs ou aux déplaisirs.
Lenfant
lui ne sinterroge pas sur tous ses messages. Il
engrange tout cela et plus tard il deviendra un sujet de
désir car il dira "je ". Ce
"je " serai bien sûre fonction de ce
quil aura reçu. Ses zones physiques seront éveillées par les parents lors des soins pour toute sa vie. |
Lors des
soins, notre histoire intervient. Donner les soins à son
enfant, le nourrir, le protéger,
font passer des
messages (caresses, tendresse, cajolement,...). Tous ces messages éveillent le corps de lenfant, ils ouvrent lenfant aux plaisirs à venir et à lavenir (sensualité, sexualité, .. ) . La bouche, lanus, et le sexe sont les zones les plus importantes qui éveilleront le corps de lenfant. Laction de ladulte nest pas anonyme et non neutre. La mère qui donne le sein y prend du plaisir et lenfant le sent. (Érotisme dans laction). |
**Quand nous faisons quelque chose à quelquun (cadeau, dispute, ) cela a souvent un sens qui nous dépasse.
3/ La sexualité Narcissique :
La sexualité qui était diffuse va avoir un objet qui est "moi ". (Lamour du moi ou de moi).
Cest aussi lamour du semblable à moi.
Amour de moi De Moi Moi unifié (prise de conscience de
Lunification de lui même).
(Avant le moi était très segmentaire).
Lenfant va passer de limage segmentaire (de lui-même et sexuellement) vers une image unifiée Moi et sexuellement.
Pour découvrir son moi unifié, lenfant a besoin des autres.
Leffet miroir où les parents lui renvoient une image de ce quil est, cest lépoque où lenfant aime à se regarder dans un miroir.
Lenfant se reconnaît au travers des autres si les autres lui renvoient quelque chose.
**Nous existons seulement parce que nous sommes reconnus par les autres.
Ce moi unifié se retrouve aussi au niveau du toucher et permet le développement psychique, mental, de lenfant.
**Ma peau ne se perçoit elle-même que quand lautre y touche et surtout lorsque je touche une personne.
Le Narcissisme qui est lamour du moi (3éme plan), lamour du semblable à moi, et tout ce qui est égal à moi (à proximité immédiate).
Toutes nous actions présentes et à venir passent par lamour de nous même.
Cest parce quon saime quon prend soin de nous même et quon tient à la vie.
Si un enfant ne trouve pas du plaisir de lui-même cela peut aller jusquau suicide.
**Cest sur cela que se fonde notre vie qui est de trouver un autre un peu semblable.
Dans la psychopathologie ne narcissisme est souvent une des causes.
- Moi fragile : dés que la personne est confrontée à la moindre difficulté un climat dinsécurité apparaît et fragilise la personne .
Le sujet peut se sentir rejeter des autres et se retrouve souvent isolée.
Un sentiment de manque destime de soi est souvent caractéristique.
- Hyper moi : Peut aller jusquà la paranoïa car la personne na confiance quen elle.
Sil peut y avoir amour de soi, il peut y avoir haine de soi.
Les gens qui reviennent de la guerre peuvent être traumatisés et continuent à rêver de la guerre comme sils étaient attachés à leur traumatisme (répétition du déplaisir).
Freud (suite) :
En observant son petit-fils Heinz qui joue avec une bobine, Freud observe lenfant de 18 mois (cf. : Essais de psychanalyse).
Lenfant avait pris lhabitude denvoyer sa bobine sous son lit dans une pièce voisine en disant : " loin ! ". Quand il récupérait sa bobine il disait : " Hart! Voilà ! ".
Freud observa que lenfant ne faisait cela que lorsque ça mère sabsentait.
Il conclut que lenfant jouait la scène dramatique de départ de sa mère.
Freud va sinterrogeait sur le comportement de lenfant à reproduire la souffrance du départ de la mère.
Il démontrera que le fait de rejouer cette scène permet à Heinz dêtre actif devant la situation et va lui permettre de devenir maître de celle-ci car il fera revenir la bobine qui symbolise la mère.
Lenfant va souvent jouer des situations heureuses comme malheureuses afin de trouver par le jeu une symbolisation de ce quil vit pour devenir acteur et maître de la situation.
Dans le jeu lenfant peut faire sur un camarade les désagréments ou non quil ait subi.
Freud théorisera en parlant de compulsion de répétition qui est une tendance à répéter des situations de souffrances ou un attachement à des troubles.
**Il y a une richesse dans le jeu de lenfant.
Essais de formalise : Heinz, lenfant à la bobine.
Loin Souffrance
Voilà Joie
Dans un certain nombre de pathologie de souffrance psychologique, la compulsion de répétition se fait en permanence car lindividu ne peut plus sans passer pour vivre.
Résumé :
Première topique :
Deuxième topique :
Narcissisme : Limportance du Moi (lamour du moi et des autres (car égaux à moi) .
Pulsion de vie et de mort.
Désire de vivre et de survivre Forces qui peuvent parfois nous conduire à la
malgré tout. Destruction, voir la mort.
Limportance de lenvironnement familial doit nous permettre dinduire en nous le désir de vie.
Lenfant est confronté très tôt à lexpérience du déplaisir car il constate que son corps a des besoins et quil est soumis à ceux-ci.
Les besoins du corps il ne peut les maîtriser sans laide des autres.
Il est sous la dépendance des autres, donc le besoin est source de satisfaction et de souffrance (lorsque ses besoins ne sont pas satisfaits de suite).
Nous sommes soumis aux besoins du corps et du besoin sur lequel nous navons pas toujours de prise.
De la haine peut naître à légard de ce besoin si il est mal vécu pouvant alors conduire jusquà la destruction de soi même ou des autres.
Si le plaisir est moins important que le déplaisir le goût de vivre est moins important est peut conduire à sa propre destruction.
Ne plus avoir à désirer provoque une pulsion de mort.
Le désir de non-désir conduit vers la pulsion de mort.
Le moi (Narcissique) est fondamental à la vie, il nous permet de nous adapter à la vie et à nous même.
Pour contre balancer cette notion du moi, le ça va être créé pour éviter justement que lon attache trop dimportance au moi.
Le ça va correspondre :
(Pour Freud, le ça est le chaos où la marmite pleine dexcitations bouillonnantes).
(Pour Freud, Je est un autre car il y a des choses en moi qui méchappe).
Le Surmoi est :
Va devenir
Savoir inconscient
Dans ce type de schéma, une sorte de violence damblé existe, lenfant ne peut que prendre ce quon lui donne ou non, de bons ou de mauvais.
Il est soumis à une relation de pouvoir, de domination dont chacun de nous avons été aussi soumis (la loi de ladulte, la loi du plus fort que moi et la loi de séduction). Lois implacables.
Tous ces messages fondamentalement violents, (car lenfant est obligé de sy soumettre) mais plus tard lenfant en deviendra le maître.
Que peut faire lenfant devant toutes ces intromissions (tous ces messages ?),
Lenfant est dominé mais aussi séduit.
(Lorsquun adulte violente un enfant on retrouve très souvent ce "jeu " séduction-domination).
Lorsquun enfant se retrouve avec un adulte on retrouve le phénomène de domination-séduction.
Lenfant est une cavité prête à tous recevoir de la part de ladulte.
Tous ces messages vont transiter vers lenfant et passer dans le corps de lenfant (tous orifices déchanges (points dappels à lintervention de lautre).
Cette violence de la pénétration de lintromission passe par tous les orifices corporels (téton, biberon, zone anale, génitale).
Il y a un choc, un afflux dexcitations sur le corps de lenfant.
Il y a traumatisme même car lenfant nest pas préparé à tout cela (afflux, débordement).
Bref, on va implanter à lenfant des choses qui vont faire partie de lui et simposer à lui.
La loi de lautre est mise en lui.
Léquilibre entre le moi et le Surmoi donnera nos attitudes, nos relations dans la soumission (domination-séduction).
Au moment de ldipe vont se cristalliser les interdits de linceste et du meurtre.
Avant cette période tout tourne autour de la domination-séduction.
Si lenfant était dans linterdit total du Surmoi, il ne pourrait rien sautoriser et cela deviendrait non-viable.
Il va donc falloir progressivement construire des non-interdits qui vont permettre de faire des choses en fonction de léducation, société,...
Surmoi et culpabilité :
La culpabilité implique la loi et sest parallèlement à cette loi que lindividu se sent capable ou pas.
Le Surmoi originaire na pas de limitation entre les interdits et ce qui est permis.
Nous sommes soumis aux pressions de la société, de notre environnement et tous les messages énigmatiques que nous avons reçus pendant notre enfance.
Nous éprouvons de la culpabilité car nous avons des désirs (pulsions) qui nous envahissent, parfois nous débordent et qui peuvent aussi nous pousser à commettre des bêtises.
Le fait même de penser, désirer, agir à mal nous culpabilise même si nous ne commettons pas dactes.
Au moment de ldipe, une symbolisation, une traduction se fait et lenfant va pouvoir donner un sens à sa culpabilité (car elle va trouver un objet), il va y avoir une concrétisation sur un objet donné (le père ou la père).
Plus on aura reçu dinterdit de linceste de la part du père et pus linterdit sera bien vécu et intégré.
Inversement, si celui-ci et mal posé, la personne pourra devenir délinquante (sexuel, voleur,...) afin dessayer de poser des actes pour se faire punir (même si la personne est consciente de ses actes).
(Surmoi Interdiction censuré).