Phil La Marmotte
Les différents auteurs en Psychologie
Mélanie Klein (1882/1960)
Lenfant :
Mélanie Klein de formation de médecin, sest intéressée à la psychologie et aux écrits de Freud sur
linterprétation des rêves. Elle a effectué une analyse auprès de Férenzi.
Mélanie Klein va explorer les nouvelles thérapies denfants.
Ses objectifs seront des traiter les enfants en souffrance car ses enfants ne peuvent pas vraiment sexprimer clairement par rapport à leurs souffrances et faire la demande dune aide psychologique.
Mélanie Klein va adapter les thérapies aux enfants.
Mélanie Klein va alors se servir de la relation quelle a avec un de ses fils pour affiner sa thérapie.
En effet, cest par le jeu quelle va pouvoir instaurer une communication.
Elle va alors prendre en charge des enfants souffrants de troubles graves.
Elle démontrera que le jeu chez lenfant peut être une parole, comme le langage ou les rêves chez ladulte.
Au fil des séances, Mélanie va sapercevoir que les scénarios que jouent les enfants dans les jeux sont en fait des fantasmes ou autres et quil faut tenter de donner un sens à cela afin de repérer langoisse de lenfant troublé.
Elle mettra en évidence que cest langoisse qui est au centre des souffrances des enfants.
Le rôle du thérapeute est alors de repérer les signes dangoisses de lenfant et y mettre un sens ou des paroles afin de soulager lenfant.
Mélanie Klein va donc utiliser la voie royale du jeu chez le enfant pour accéder à linconscient de lenfant (Freud lui utilise le rêve)., et plus particulièrement chez les plus petits dans le jeu.
NB : Dans les psychodrames, sur des thèmes proposés puis choisis par les enfants, des scènes vont se jouer.
Le psychothérapeute doit repérer ce quil se joue et lanalyser pour en faire ressortir le fondement des angoisses.
Mélanie Klein est restée très fidèle à Freud, mais la fille de Freud, elle ny trouve pas beaucoup de fondements car les jeux des enfants ne pas analysables et trop spontanés.
Mélanie Klein persistera en formulant que le jeu représente les fantasmes inconscients des enfants.
Elle sappuiera essentiellement sur la 2ème topique de Freud (conflit amour haine) chez lenfant et plus particulièrement autour de lagressivité (Pulsion de mort ou de destruction).
Elle tentera de décrire le monde psychologique des enfants et du petit enfant en disant quil y a une tendance chez ceux-ci à intégrer Amour et Haine et aussi des mouvements qui peuvent conduire à la désintégration et créer alors des angoisses de désintégration (peur de se détruire ou de détruire lautre (force de destruction)).
Elle repérera ses angoisses psychologiques de lenfant afin de les traiter.
Mélanie Klein ne sintéresse quau monde interne de lenfant, et non à la réalité extérieur de lenfant, par conséquent, les péripéties, lhistoire de lenfant et la mère sont que secondaires pour elle.
Seule ce qui se joue entre elle et lenfant au cour des séances lintéresse.
Mélanie Klein va démonter que la vie interne de lenfant est dramatique et que tout enfant passe par des phases psychologiques ou moments qui sont marqués par des fantasmes terrifiants (destruction, mort, ).
Elle expliquera les angoisses de lenfant par ce quil a vécu avant , elle reculera dans le passé de lenfant pour connaître son vécu intérieur (passé) et cherchera à identifier le pourquoi des angoisses afin de le soulager (parfois langoisse est telle, quelle déborde et peut même rendre fou lenfant !).
En effet, dés le début de sa vie, lenfant est soumis à des conflits internes, à des angoisses très fortes, à des pulsions damour et de haine.
Toutes ses pulsions se focalisent sur la mère et en particulier sur son sein (symbolique de la mère), le bon ou le mauvais sein.
Il peut alors y avoir clivage entre la bonne et ou la mauvaise mère.
Lenfant vit les choses sur un monde éclaté (petite enfance) et peu à peu, il va prendre conscience de son être entier et des autres pour sautonomiser de plus en plus.
Lenfant va garder en lui tout ce qui est bon (introjection) et rejeter tous ce qui est mauvais (ordre de la frustration, (projection ou défense)).
Nous continuons même adulte à garder tous ce qui est bon et rejetons tous ce qui est mauvais.
Mélanie Klein va alors identifier les différentes position par lesquelles passent lenfant.
1ère position paranoïde à haine et persécution (destruction de soi ou de lautre).
2ème position Schizoïde à lenfant vit et se vit dans les autres comme morcelé.
Mode de défense : Introjection et Projection.
Accapare le bon objet Exclusion haine agressivité
Et intègre en lui. rejet de lobjet persécuteur.
En bref, lenfant va essayer de protéger le bon objet et lui même (lobjet idéal)
La distinction entre le bon et le mauvais commence alors la discrimination.
Lidéal du moi est de rester le meilleur possible pour être bon à son tour.
Lors de régression trop importante, lenfant peut développer des caractères psychotiques.
Bon sein (Objet) Idéal
Du
1) Positionnement paranoïde schizoïde Clivage Morcellement Moi
&
Mauvais sein (Objet) Jugement
Le clivage est structurant dans la mesure où il permet de savoir ce qui est bon ou mauvais, par conséquent il est à la base du jugement.
Lextrême serait aussi de croire que seul sujet est bon et que le mauvais est dans les autres (paranoïa).
Les paranoïaques sont généralement très rigides (pères maltraitants ne supportant pas quon soccupe de leurs enfants (critiques par légard des autres (professeurs, maîtres, éducateurs, ))).
2) Position dépressive : Lenfant reconnaît lobjet quelquil soit, non plus morcelés mais entier. Dans le conscient de lenfant, une seule est unique mère peut être bonne et mauvaise à la fois.
La mère devient donc indépendante de lenfant et réciproquement.
Le moi nest plus clivé, mais entier donc il est tantôt bien et tantôt mal. Le morcellement disparaît petit à petit lenfant aime et déteste à la fois une seule est même mère (ou autres objets), il y a alors ambivalence envers les objets (dailleurs celle-ci est normale et donner à tout à chacun).
Mélanie Klein dans cette 2ème position pointe des angoisses centrées sur la peur davoir détruit dans la 1ère position, la mère, le père et les objets par ses pulsions de destruction .
Lenfant va alors avoir une attitude réparatrice et il va sassurer que les objets sont bien entier et réparés pour lintrojecter et le protéger contre le morcellement.
(Chacun de nous prote porte en lui, son père et sa mère le rendant en quelque sorte libre. Lors de la venue dun enfant, des images passées reviennent du père et de la mère).
Nous sommes faits des multiples objets que nous avons introjectés (identifications diverses).
Dan la 2ème position dépressive à Réparation à Possession à introjection à Identification.
Il y a une lutte constante entre les pulsions de destructions et de réparations.
Dans cette période, lenfant va commencer à distinguer le fantasme et la réalité.
Lenfant va sapercevoir que le père et la mère sont toujours là malgré ses fantasmes.
Il va donc constater que ses fantasmes de destruction sont moins forts que la réalité puisque les parents sont toujours là.
(Mais si à ce moment là, le père ou la mère décède, il peut croire que cest lui qui a tué grâce a ses fantasmes et simager que ceux-ci sont plus fort que la réalité).
(Dans la maltraitance, lenfant agressé peut sidentifier à lagresseur et va croire que lagresseur et lui ne font quun et donc devenir agresseur à son tour.
Cest pourquoi, il y a que très rarement dénonciation des enfants agressés envers leurs agresseurs).
Pour que lenfant entre dans la réalité, il faut que se soit les autres qui laide à rentrer dans leur réalité.
3) Position (ou Stade) précoce des conflits oedipiens.
Lenfant va vivre ses parents comme étant combinés.
La mère est un objet entier, mais lenfant peut fantasmer entre la relation père-mère.
Comment ces deux sujets (père et mère) sont-ils en relation ?
Mélanie Klein va repérer que les rapports parentaux apparaissent comme si la mère avait incorporé en elle le phallus du père (les enfants à cet age dessine souvent leur mère avec un phallus ou avec un enfant en elle) doù le parent combiné.
Il y a confusion entre le père et la mère. Cest la mère qui incorpore car cest généralement elle aussi est la référence primaire.
René SPITZ (1887-1974)
Historique : R.Spitz est chassé par les nazis et émigre aux états unis.
Mise en évidence du syndrome de lhospitalisme :
R.Spitz a observé que des nourrissons pris en charge dans des pouponnières, mais qui étaient totalement délaissés, sombrés dans un marasme et désespoir profond en présentant des troubles très graves (atteintes somatique importante a tel point que le taux de mortalité était très élevé) du à un manque daffection.
Il remarquera que sans affection du père ou de la mère, des troubles du comportement apparaissent (retard du développement intellectuel et affectif et fragilité somatique).
René Spitz établira un tableau clinique : État de pâleur, insuffisance pondérale, respiration superficielle, troubles digestifs (anorexie, diarrhée), labilité (trouble de la thermorégulation), indifférence à leau, état de somnolence, atonie (figure figée), activité motrice faible, pas de succion du pouce, absence de réponse aux excitations et incitations sensorielles à État de Marasme.
(Sobserve encore aujourdhui dans les pays de lEst enfant abandonné).
René Spitz a observé que ses troubles pouvaient disparaître progressivement si les carences affectives cessent, mais si celle-ci se prolonge beaucoup trop longtemps, lenfant se dégrade (enfant sidéré) organiquement et psychiquement (marasme) pouvant aller jusquà la mort.
Spitz observera que plus le retour daffection sera tardif et plus lirréversibilité des troubles sera grande.
Il observera que si des enfants sont abandonnés plus tardivement affectivement, une régression des acquis peuvent apparaître et se seront les derniers acquis qui commenceront à disparaître :
1-langage à 2-communication avec lentourage à 3-jeux à 4-lensemble de sa socialisation.
Si cette carence affective se prolonge, les secteurs les plus archaïques vont disparaître et il peut alors y avoir ré apparence de balancement ou un comportement de bébé, puis finalement les fonctions vitales vont être touchées (digestion, respiration, déficience immunitaire ) et mort.
Conclusion : Lenfant pour se développer à besoin daffect (institution, hôpital, doivent apporter cet affection).
Lamour est tout aussi important que le lait et la relation daffect est primordial au développement.
René Spitz a observé un tableau de développement du bébé : Les organisateurs de 0 à 3 ans.
1/ Le sourire
2/ Langoisse du 8ème mois
3/ Le non
4/ La parole
Au début, lenfant est incapable de survivre seul (par ses propres moyens à besoin de lautre).
Le développement de lenfant doit lui permettre de saffranchir de cette dépendance primaire, nécessaire a sa survie. La société en général, laidera à se débarrasser de cette dépendance.
René Spitz a observé directement des enfants et a pu effectuer des échantillons déterminés.
Pendant 4 heures par jour, il observait des enfants alternativement via un homme ou une femme de façon standardisé et scientifique.
Portant sur le mode de la relation de lenfant à la mère, il remarqua que vers le 3ème mois, apparaît une réaction de sourire indiquant que lenfant reconnaît quelque chose dinexistant en dehors de lui, Spitz appellera cela le " Non Je ".
Vers le 8ème mois, qui corresponde (+/-) à la période du sevrage, lenfant va prendre conscience que la mère est perçu comme un objet entier.
A ce moment là lenfant sera capable de distinguer sa mère parmi dautres personnes.
Quand lenfant nest pas dans les bras de quelquun de connu, lenfant angoisse.
Cela démontre que lenfant a fixé ses choix sur ses parents ou proches (objet damour, dattachements).
Spitz a pu localiser dans le monde extérieur un objet damour distinct de lui et distinct des autres.
Entre 12 et 18 mois, va apparaître chez lenfant, le geste de la négation qui ouvre à lenfant tout le domaine de la relation avec les autres (socialisation ).
Un nouvel organisateur ou nouveau moment dans lautonomie de lenfant apparaît à cette période.
Lenfant va percevoir lautre et se reconnaître lui même indépendant de la mère.
Il va marquer son désir de communication et établir celle-ci, sur un mode symbolique.
Faire " non " de la tête, témoigne que lenfant à la possibilité de signifier son refus).
Ce geste de la tête, prend le sens dun symbolisme gestuelle par le corps et plus tard verbal.
Lenfant nous montre quil peut avoir le contrôle sur le monde extérieur.
Avant, il agissait , maintenant il communique vers une maîtrise symbolique sur son environnement et sur les autres.
Le non pour lenfant est une façon de frustrer les adultes frustrateur à son encontre (" moi aussi, je peux vous frustrer ").
La parole (Spitz et les études plus récentes) :
Relation entre lenfant et le signe :
La relation à lenfant se fait par la médiation du signe.
Code Corporel Code Verbal Code social
Que se passe t-il entre lenfant est le signe ?
Lenfant est relié à lautre par un signe qui est déjà constitué lorsque lenfant naît dans son environnement social.
Les signes ou messages varient en fonction de lenvironnement social et familial.
La place de lenfant de la naissance ou lâge adulte, est donc fonction du milieu social ou culturel dans lequel il vit.
Lenfant va devoir utiliser les outils de son milieu (culturel, social et familial) pour établir des rapports humains (communication).
Les difficultés de léducation se manifeste chez lenfant par des résistances quon appelle Acculturation.
La personnalité de lenfant est le résultat de deux mouvements, un mouvement innée (histoire personnelle) et un mouvement qui dépend du groupe (dialectique). Lenfant na pas le choix et les lois lui sont généralement imposées (lois du groupe, familiale et sociale).
La communication :
Analyse des ensembles de communication à ensemble qui composent la communication.
Analyse du système de signes à science des signes linguistiques (langage).
Analyse des signes à Science des signes ou sémiologie.
Langages Signes
Linguistiques Sémiologie
Lenfant né dans un monde de langage, dans un bilan linguistiques, lentourage ne cesse de lui faire " signe ".
Tout le réel concret peut être pour un humain " faire signe " et peut " peut faire sens " aussi.
Lenfant va naître dans une famille particulière (chaque famille à son histoire), qui se reflète à une société donnée, culture donnée, , lenfant va sinscrire dans ce système.
Lenfant va être désigné de tel ou tel sexe, comme premier né ou second, , il fera parler de lui dans la famille et par rapport à elle, et par conséquent sinscrira alors dans celle-ci qui le portera sans que chacun en soit réellement conscient (plus tard, il y aura les secrets de famille).
Dans sa famille, parfois, lenfant va avoir un rôle (quon lui donne), un statut social, il devra sapproprier ce rôle quon lui donne ou quon lui laisse prendre.
Lenfant va être confronté a un choc culturel auquel il devra sidentifier.
Un discours est adressé à lenfant et sur lenfant, cela permet à lenfant de sintégrer au sein de cette famille, dans son histoire, dans sa lignée, dans sa propre histoire par rapport à sa famille et sa propre histoire par rapport à sa famille.
" Tous ce qui est dit à lenfant par lenvironnement le met dans une place donnée ".
Le Discours est : à un fait biologique.
à un historique.
à un fait psychique.
Ce qui les autres disent de lenfant va structurer lespace imaginaire et le symbolisme de lenfant.
Lenfant est pris dans lidéologie dominante de son entourage, lidéologie dans sa famille et dans sa tête.
Il prend prend sa place en naissant, en grandissant dans la discours et lhistoire des autres.
Léducation va faire que lenfant va faire sienne lhistoire et le discours en grandissant m^me si la réalité est pus ou moins modifiée.
Le discours :
Signifié (verbal ou non verbal (comportemental) dépend de règle neutre linguistique)).
Signifiant (signification de concept, didées, de sensations, dimages, (monde très symbolique et personnel)).
Un comportement peut avoir de nombreuses significations.
Un signifiant peut avoir de nombreuses signifiées.
Un signifié peut être référé à des signifiants très différents.
Exemples : Signifié à Échec scolaire
à Maux de tête .
- Les moyens non verbaux utilisent le corps (doué de vie, de mouvements ) qui devient un moyen dexpression privilégié plus particulièrement chez lenfant que chez ladulte.
- La parole est utilisée par lenfant peu à peu, car lenfant va comprendre que ne parlait quavec le corps nest pas suffisant.
- Par le désir des adultes, les enfants entrent dans la parole car les adultes les sollicitent pour quils acquièrent le langage (si le désir des adultes nest pas que lenfant parle, celui-ci ne rentrera que très peu dans la parole).
Le corps nabandonne jamais le sujet parlant, il participe aussi.
Les moyens de communication verbaux ou non sont marqués par limpossible et linterdit.
Limpossible à la communication non verbale ne parvient jamais à exprimer la totalité du monde ou de lêtre (est limité).
à le verbale est aussi soumis à la limitation du code verbal par lui même.
La langue est soumise à un code, une grammaire,
Linterdit à représente dans la communication non verbale les lois, les règles, ce quil se fait ou non, les choses qui se disent ou non.
Ses interdits sont transmis aux enfants en fonction de ce quil ont eux aussi reçus de leurs parents.
Dans lapprentissage du langage, il y a transmis à lenfant des codes, des lois du langage et des interdits que lenfant va assimiler sans vraiment savoir pourquoi.
Locuteur Récepteur
(Sujet de Désir) (Sujet de Désir)
Désir
Il ny a pas que seulement un signifié et un signifiant, mais aussi linverse par lintermédiaire dun désir.
Le désir interfère sur la réalité de ce quil se dit et plus particulièrement dans la relation parent-enfant.
Lexpérience du miroir chez lenfant, lui permet de prendre conscience de son corps.
Lorsque lenfant comprend que limage dans le miroir le représente, il saperçoit que limage du miroir et différente de lidée quil se faisait de lui.
Il perçoit dans le miroir son corps extérieur à lui et différente limage interne quil avait de son corps.
Limage du corps (Extériorisation de soi) est différente de son corps interne.
Lenfant va comprendre quil y a son corps parmi dautres corps. Pour que lenfant prenne conscience de lui, il faut que les autres le reconnaissent (il est livré à autrui).
" Lhumain humanise lhumain naissant ".
Lenfant voit aussi dans son image, ce quil est mais aussi ce quil sera !
Pendant tout un temps, lenfant est fasciné par son image (son image occupe sa pensée et il est pris dans son image).
Lenfant est ce que les autres disent de lui et pensent de lui. Il est aliéné dans son image.
Celui-ci est dépendant de ses parents mais aussi de ce quil disent de lenfant.
Lenfant va aimer son image (quil voit ou quon lui renvoie).
Limage à une très grande importance pour la construction de lenfant.
Lenfant va penser et se voir dans son image, il se reconnaît dans le miroir et dans sa relation à lautre.
Il se voit et sidentifie à ce que lautre lui renvoie de son image car lenfant est ce que les autres disent de lui.
Limage quà lenfant de lui même est relative à lautre, cela constitue ce que nous somme. Nous sommes ce que les autres disent de nous.
A chaque fois que lenfant va penser " je ", cest dabord à son image quil pense.
Il est donc dépendant de son image puisquil sy voit et sy investi sur le plan affectif ou libidinal.
Il va trouver ce quil est, ce quil nest pas encore mais aussi ce quil sera plus tard.
Cest limage du semblable qui est la matrice de sa constitution, cela va lui permettre de faire son moi
Lenfant ne se projète pas, mais il intériorise limage de lautre et limage de lui dans lautre. Lenfant va sidentifier à limage de lautre et la sienne.
Lenfant par tout ce qui vient dêtre dit, vit dans limaginaire de part limage, celle-ci est fondamentale pour lenfant mais aussi plus tard pour ladulte.
(Car adulte, nous pouvons nous identifier à lautre, à la douleur de lautre par exemple à identification imaginaire).
Narcis, lorsquil se regarde dans le lac, ce nest pas lui même quil voit, cest son image quil admire, quil intériorise et il sidentifie à celle-ci.
Mais, il tombe amoureux de son image. Limage que lon regarde dans le miroir nest quune partie de notre image.
Lacan a mis cela en évidence dans le stade du miroir.
Ce que les parents disent de leur enfant à une grande importance et ce la peut être source de bien des problèmes.
Limage et la représentation :
Jadis, dans la culture occidentale, l'être humain a été défini comme étant un sujet de conscience, cest à dire quil était défini comme un être conscient, raisonnable, connaissant les images et les représentations comme étant la pure réalité. Lidée de lépoque était que la conscience permettait de refléter le monde réellement comme un miroir.
Aujourdhui, on sait que les images ne sont pas des copies pures et simples de réalité. Le monde que nous regardons ou pensons, ne correspond pas exactement à ce que nous regardons.
Lacan : " On ne peut pas atteindre réellement le réel ! "
Quand nous prenons conscience de quelque chose, cest toujours quelque chose que nous construisons dans notre tête. Ce que nous voyons nest quune construction dune certaine réalité en utilisant les outils qui nous sont propres et qui proviennent de notre passé (culture, famille, école, petite enfance ).
" Les vibrations de lair sont transformés en son que nous traduiront chacun à notre façon ! ".
La perception dimage ou didées est traduite de façon linguistique et analysée par notre psychique qui est en quelque sorte un appareil a représentation multiple et diverse.
" On ne peut jamais nous libérer de nos représentations car celles-ci font partis de nous ".
" Nous nous représentons le réel, mais le réel ne lest pas forcément ".
Psychisme à Appareil de représentation à Médiateur entre le sujet et lautre.
Limaginaire et le symbolique :
Nos représentations signes quelquils soient (soma + psyché = psycho linguistique).
Perception du monde ou expérience du monde et des autres par rapport à notre psychisme.
Ces répercutions du monde extérieur sur notre psychisme vont être classes, identifiées et des mots ont être mis dessus afin quune réaction puisse se faire (nous ne restons pas insensible), mais outres ses étapes sont imaginaires car cela fait appelle à des représentations dimages.
Lenfant se reconnaît dabord dans limage, nous nous représentons notre corps dans la parole de lautre.
Cela va fonctionner toute notre vie, si personne ne parle de nous, nous risquons de ne plus exister nous même !
Limaginaire chez lenfant :
Limaginaire est un processus où lenfant va faire nitre son corps dans le miroir et dans le regard de lautre.
Cette image provient de la loi du plaisir ou du déplaisir (lenfant va y trouver du plaisir ou du déplaisir).
Si il y trouve du plaisir, il va sen rapprocher et inversement.
Limaginaire est totalement marqué par laffectivité dans la construction de chacun, le plaisir et par la jouissance qui est le développement de limaginaire.
Lenfant va sattribuer à lui même ce que les autres disent de lui ou vont lui dire.
Il va entrer dans la société, la culture avec des images que les siens vont lui donner (images modèles).
Ces images et ces modèles sont données par les autres (Père, Mère, Société ) et vont permettre à lenfant de sortir de son propre imaginaire pour entrer dans la symbolique.
Lenfant va tendre vers le Moi Idéal (car les autres lui disent comment il doit ou devra être) qui est un monde symbolique.
Lenfant nest jamais seul dans son imaginaire, il y a toujours un rapport à lautre.
Demblée, lenfant est pris dans les images que les adultes construisent pour lui (désir des adultes pour lenfant).
Plus tard il pourra les critiquer et les remettre en cause au moment de ladolescence.
Le langage et la parole sont différents. Le langage est un système de signes reliés les une aux autres pour former des mots puis des phrases (lois, règles de construction).
Pour entrer dans le langage, lenfant doit les apprendre.
Dés que lenfant né, il est initié à son mode de signes anonymes.
Lenfant doit sidentifier obligatoirement à ce système, se sera son langage, il utilisera les mots, les phrases comme moyen de communication des savoirs.
Le langage est antérieur à la parole, il existe déjà avant que lenfant naisse, il devra alors rentrer et baigner dans quelque chose de coexistant et dimposé pour pouvoir entrer dans le système de langage.
Lenfant va être inscrit dans un discours, m^me avant sa naissance par rapport à ce quon dit mais aussi par rapport à limage quon a de lui.
" Lenfant naît dans quelque chose qui est déjà pré inscrit (dans un système préconçu) dans lequel il devra sinscrire et y inscrire sa parole à lui (sinon il ne pourra rien créer). Il est un enfant social et doit donc entrer en communication dans un système social ".
Deux désirs existent :
Le désir de lenfant et le désir de lautre (y compris de la société concernant cet enfant) sinscrivent tout les deux dans le langage.
Dans les sociétés, les enfants ont des rôles différents à jouer qui sont valorisant ou non en fonction de la société, la culture .
Les sociétés font que les enfants sy intègrent par les autres (intégration) mais cela limite le désir de lenfant.
La société va donc imposer un autre désir que celui de lenfant.
Cest léducation qui est un affrontement entre le désir de lenfant et un autre.
Au niveau du langage, lenfant va progressivement perdre ses mots denfants au profit du langage imposé, il va y avoir alors un certain refoulement de ses premières créations pour entrer dans la société ou lacculturation va se faire au dépend de la propre création imaginaire de lenfant.
Le refoulement des premières créations primaire nest jamais complètement oublié (mots, idées, ), il garde toujours un sens.
Par exemple : Manger à Mettre à la bouche à Le sein de la mère à Affectivité.
Les mots rentrent en résonance avec des sens primaires (lointains, refoulés, mais toujours présents mais original et personnel).
Dailleurs, lorsque des problèmes dordre affectif existe, il peut y avoir des problèmes autour du manger (boulimie, anorexie, ).
Léducation limite les désirs primaires de lenfant. La rencontre avec lautre se fait par signes.
Signifiant à Image Psychique.
Le signe combinaison
Signifié à Image du mot acoustique.
Mot acoustique Image Psychique.
Signifié et signifiant sont indissociables et sont des entités à deux faces hyper liées.
Désir Affect Émotion
Émetteur (Signifié Signifiant) Récepteur (Signifié Signifiant).
Le sujet est un être de désir. Lorsquun sujet (Émetteur) parle (signifié), cest quelquun qui a une idée quil va transmettre à lautre(Récepteur) (signifiant).
Signifiant
Émetteur
Signifié
Sur les mots vont passer des affects qui vont se transmettre
En fonction de la personnalité de chacun.
Signifié
Récepteur
Signifiant
Les réactions peuvent être parfois différentes ce que le sujet pouvait en attendre à Incompréhension .
Lorsque nous nous adressons à quelquun, lautre reçoit les choses en fonction de lui même. Il peut donc y avoir des ressentis et de lincompréhension, car tout dépend du ressentis de chacun.
La relation par le signe est très importante.
Le signe nest jamais fermé, il revient à quelque chose dautre et permet une multitude dassociation.
" Lorsque nous ne faisons pas signe à lautre, de quel désir sagit-il ? ".
Comment un signe peut-il devenir un Symbol ?
Le langage est très symbolique car il nexiste pas, il nest pas objet, il permet de remplacer ou évoquer la chose.
Mot à Absence (relié à labsence de la chose).
Mot à Signe (quon adresse à lautre, il est commun à tous, il permet de communiquer et il est entremêler de désirs).
Signifié Signifié Signifié Signifié
Désir Désir Désir Dés..
" Lorsque nous parlons à quelquun, il y a de la communication et savoir qui passent mais aussi du désir ".
Nous ne sommes pas des automates qui parlons à dautres automates car le désir est là.
Le langage nest pas quune information simple, il peut y avoir du plantage car les désirs entre interlocuteurs peuvent être différents et occasionner des incompréhension.
Le code linguistique ou langage est bien évidemment important à maîtriser au moment de lenfance car plus tard, si celui-ci est mal intégrer les désirs auront du mal à être exprimé.
Lenfant qui entre difficilement dans la parole car mal " apprise " devra mettre en place dautres moyens de communications pour faire passer ses désirs et cela complique alors aisément la chose et pourra être par la suite source dennuis.
Plus le langage entre les sociétés différent et plus les difficultés entre elles seront importantes.
Lexemple des banlieues est flagrant, un langage propre à certaines banlieues créé un fossé et par conséquent des difficultés pour ceux qui viennent de lextérieur ainsi que pour ceux qui en sortent.).
Les mots denfants sont codés pour lenfant lui même et sont compris par lentourage proche, mais ils ne le seront pas forcément à lextérieur, cest pourquoi il faut ouvrir les enfants vers lextérieur dans leur langage afin quils puissent être ouvert vers les autres et quils aient le désir des autres afin quils aussi désirés par les autres.
Lenfant doit donc payer le prix de refouler ses mots denfants pour parler comme les grands pour être socialisé et avoir accès à la culture.
Pour Lacan, entre lémetteur et le récepteur, il peut exister une certaine incompréhension, Lacan disait que le sujet était " Barré ".
Nous ne parvenons jamais à dire réellement à lautre ce que nous espérons, désirons, car le langage exprime une certaine division chez le sujet.
Le langage est symbolisé mais il est séparé, classé, réuni, différencié, organisé, distingué si on dit homme, on pense à son inverse femme.
Le langage permet à chacun de comprendre les différences, lordre et les humains.
Lenfant qui joue avec les mots va enrichir sa vie (et son vocabulaire) psychique, il va pouvoir se situer parmi dautres car les mots vont prendre un sens.
1er temps : Lidentification (du coté de lenfant et du coté des parents).
Enfants : Deux temps Lenfant va venir remplacer, se substituer au bébé.
Temps douverture à pour lavenir.
1er temps didentification.
Passage du bébé à lenfant.
Rencontre de lenfant avec la réalité, lenfant va modifier sa
relation de dépendance à la pensée parentale.
Lenfant remplace le bébé :
Cest lavènement du " JE " , cest le moment où lenfant va penser " JE ".
Comment cela se fait-il ? Le " je " arrive dans un monde qui préexiste avant lui (dans un espace).
Lenfant va éprouver soit du plaisir ou du déplaisir par rapport à son corps déjà là, il va aussi rencontrer sa mère, son père qui sont déjà là, mais aussi, le " déjà là " de la mère et du père physiquement (besoin aussi pour survivre).
Lenfant en devenant " je " va se reconnaître et reconnaître le monde qui lentoure comme layant précédé (pour exister (cela simpose à lui !)).
Son père et sa mère sont la cause de son existence, lenfant ne sest pas auto engendré, mais il est le résultat dun désir de la mère et du père (quelquun dautre est cause de sa vie !).
Il va sidentifier comme enfant dans un espace de parole, de discours qui existait bien avant lui, espace de réalité, de discours où il devra sinscrire à son tour.
Les parents vont laccueillir pour quil sintègre dans la société dans laquelle il va naître (et dont il na pas le choix !).
Lenfant va se vivre comme étant laboutissement dun désir.
Il va alors réaliser quil nest pas un pur accident car les siens avaient envies quil vive.
Lenfant va sinscrire dans la temporalité peu à peu.
Il va percevoir dabord confusément à travers ce que les parents lui disent (de sa petite enfance), quil a un passé.
Cela va générer chez lui la mémoire de son passé lié a des événements et par conséquent la garantis dun présent (Hier il était un bébé à qui on a souri, cajolé, nourri, .).
Cette notion de mémoire sinscrit dans le corps de lenfant, mais aussi du corps de la mère, cela créé un lien, un fil conducteur de son passé, il peut sy référer.
" Nous gardons en nous ce que nous avons vécu pendant notre petite enfance ".
" Les enfants sont des apprentis historiens ! ".
Les informations que lenfant va recevoir essentiellement de ses proches (père et mère), vont esquisser les premiers chapitre de lhistoire de lenfant.
La mère et le père gardent mémoire du passé de lenfant et pourront lui retransmettre.
Plus tard, lenfant pourra contester tout cela.
" Lenfant recherche toujours de quel(s) désir(s) il est né, quels étaient les projets de ses parents et quespéraient-ils de lui ! ".
Ce que se passe t-il si les parents ont un discours plat ou nen die rien ?
Connaître ses racines est important pour lenfant dans sa construction et pour son identification, les parents sont les garants de la mémoire de lhistoire de lenfant.
Un enfant qui est privée de cette mémoire de son passé dira quil a été privé denfance et pourra en souffrir.
Les enfants adoptés sont bien souvent en quête de leur passé et de leurs parents (période adolescente).
Celui qui na pas ses racines est comme mutilé car il lui manque une partie de lui même.
" Pour constituer son temps à avenir, il faut avoir son temps passé le plus solide possible ".
" Pour que lenfant fasse son projet identificatoire, il faut quil y est les bases temporelles afin que lenfant se tourne vers lavenir ".
" Lenfant doit pouvoir sappuyer sur des bases fixes (son passé) pour découvrir un sens (questionnement sur lui m^me et ce vers quoi il va !) ".
Le temps chez lhumain (physique) est le temps lié au désir.
Le temps physique est transformé par le désir en un temps humain ou temps de désir.
Notre passé dadulte (loin ou proche), nest que lhistoire de tous ses objets qui ont pu défiler dans notre existence (souvenir des plaisirs perdus ou des déplaisirs).
Les fils du temps et les fils du désir sont totalement intriqués.
Lhistoire du temps pour nous coïncide avec lhistoire de notre désir, il y a une alliance entre temps et désir.
2ème temps : Rencontre de lenfant à la réalité :
Au début, le " je " de lenfant croit en lexistence dune seule personne bien identifiée, Sa mère, source de plaisir ou de déplaisir, mais étant la seule possible .
Au moment où il va rencontrer la réalité, il croit que tout vient dune rencontre avec sa mère.
Peu à peu, l’enfant va observer un défilé dautres personnages quil va identifier comme différents de la mère.
Il va y avoir alors dautres identifiés. Il rencontre les autres, autre que sa mère, autre que son père.
Le premier identifié sera la mère, le deuxième le père, puis les autres (une pluie dautres identifiés).
Lenfant va sapercevoir quil ny a pas quun seul miroir mais dautres miroirs, les autres vont lui renvoyer dautres images (multitudes dimages) quil va investir, lenfant va alors avoir une image " composite " faites de nombreuses images quil aura reçu et il va sy identifier.
Les images vont senrichir mais aussi se conflictualiser (car certaines des images peuvent être opposées).
Ce puzzle, lenfant devra le rassembler pour ne former quune image afin quil puisse se construire.
Il faut que les morceaux de puzzle que nous prenons aux uns ou aux autres semboîtent les unes dans les autres.
" On prend une image identificatoire car elle correspond à une élément cohérent déjà en nous ".
Au fil des années, lenfant va pouvoir choisir ses images (tri) celles-ci nétant pas fixées à jamais mais évolutives, afin de consolider sa construction pour une bonne cohérences et solidité possible.
" Le but de chacun étant davoir un minimum de conflit en soi donc des images cohérentes ".
Lenfant va sortir de la croyance lunicité de lidentifié et va découvrir une palette didentifiés dans son existence. Limage va se transformer car avant lenfant croyait que son image était celle du regard de sa mère ).
Il va découvrir que quaucun regard ne peut prétendre ou se prétendre comme une seule miroir pour lui mais dune multitude de regards (lenfant psychotique se construit dans un unique regard).
Lenfant va essayer dassembler ses pièces le mieux possible pour construire sa personnalité.
Lenfant va choisir les pièces du puzzle dans lesquelles il se reconnaît le mieux.
Pour que lensemble soit correcte, il faut aussi que les premières pièces soient bien mises " Point de certitude " acquise par les siens et qui donne le caractère composite du " JE ".
Tout au long de notre vie ce processus va se poursuivre.
Si ses étapes se font males, il y a risque de fissures, de déboîtement, des lignes de fragilité avec des connotions diverses ou modalités diverses. Selon que lon est dans la psychose, névroses et perversion (sens large).
La Perversion :
Est une relation aliénante, relation daddiction qui touche le rapport du sujet à la réalité (corps, besoins de lautre, des autres et la réalité du champ social).
Le sujet aura construit un puzzle, mais ne se reconnaîtra pas dans celui-ci et dans la réalité (de son corps et de ses besoins).
Le sujet ne se reconnaît pas dans tous cela et refuse de connaître , de se plier aux existences de certe réalité.
Résultats : potentialités polymorphes (psychopathies, perversion, somatisation grande.
Exemples :
Le sujet reconnaît dans la drogue comme étant sa réalité et non celle de la réalité.
Dans les violences sexuelles, le fait de dire à lenfant que cest normal ou naturel, le bloque dans la réalité propre et il y a " confusion des langues ".
Lenfant ne sait plus ce quil en ait de lamour, la tendresse et de la sexualité.
Lenfant ne sait plus où il en est et est dans une confusion totale.
Lorsquil découvre quil découvre quil a été maintenu dans cette confusion ses repères ne sont plus valables par rapport à LA RÉALITÉ.
Il y a négation de la réalité des autres.
La psychose :
Est une fissure plus ou moins grave qui se déclare ou non.
La fissure est au niveau du 1er assemblage (Point de certitude) qui provoque chez le sujet des difficultés à rajouter de nouvelles pièces sur les autres.
La névrose :
Lassemblage entre les points de certitudes et les nouvelles pièces sont de bonnes qualités habituellement, mais il peut y avoir des conflits entre les différentes pièces.
(création de tension entre les points de certitudes, les nouvelles pièces et entre les différentes pièces).
Il ny a pas de fissures, mais mais des conflits peuvent éclater en fonction des événements.
Tout cet ensemble de pièces est en équilibre et donc peut être déstabilisé et seffondrer.
Dans chacun de nous il y a de potentialités de changement et lentourage pousse ou non à ce changement.
Le changement fait parti de la construction identificatoire il y a sans cesse des modifications (même si il y a des points centraux) qui poussent la sujet à modifier son identification.
Cest le temps des alliés mais aussi celui des ennemis (le temps nous pousse à changer, la mère qui pousse son enfant à devenir grand à modifier les projets de lenfant à ne plus être un bébé.).
Les projets amènent à des changements.
Le sujet qui projète ne se perd pas car il a des points de certitudes qui permettent de rester stable.
Le désir de la mère qui serait que rien ne change est très grave pour lenfant car il maintient lenfant dans son état de bébé
Bébé Enfant Adolescent Adulte
Pièces nouvelles Pièces nouvelles Pièces nouvelles.
Du coté des parents :
Lorsque la mère parle de lenfant, elle projète déjà dans lavenir son enfant présent, cest dailleurs ce qui pousse lenfant à aller plus loin (espoir dun demain).
Les parents ont normalement des rêves pour lenfant et doivent respecter deux principes qui sont : limpossible et linterdit.
Linterdit :
Ordre de la transgression des lois naturelles et temporelles, le " je " de lenfant pourrait transgresser ses lois.
Si les parents ne reconnaissent pas le " je " de lenfant, celui-ci peut transgresser la loi qui interdit le meurtre psychique et physique car lenfant naurait pas de " je ".
Il se croirait alors, immortel, hermaphrodite, croirait au temps infini .
Pour que lenfant puisse intégrer ses interdits, il faut quauparavant les parents les aient eux même intégrés (point dancrage).
Lenfant doit toujours préservé et ne pas confondre ses rêves imaginaires avec ses repères symboliques.
Lenfant va sancrer sur ses repères fondamentaux car il est impossible dêtre immortel, davoir deux sexes, .
Cela va permettre à lenfant de sortir de limaginaire où il se croyait être un bébé merveilleux , il devra par lintermédiaire de ses parents devenir un enfant car sinon il restera dans lillusion d'être un enfant.
Lenfant devra faire le deuil et renoncer à être le " tout " pour ses parents (avec laide de ses parents).
Tout cela va permettre à lenfant de sinscrire dans un ordre symbolique.
Ce respect des lois transmis à lenfant va permettre à lenfant de construire son puzzle.
Linterdit : 2 points :
Linceste.
Linterdit du meurtre.
Le refoulement impose ses deux interdits.
Pour que le refoulement sopère chez lenfant il faut deux apports extérieurs :
1/ il faut que ses interdits soient prononcés par les parents.
Il faut aussi que ses interdits soient refoulés chez les parents (héritage de la construction des parents).
Quand les parents entendent les demandes de lenfant, ils doivent rester sourd aux demandes sexuelles et donc induire peu à peu le refoulement chez lenfant.
Au langage de la passion de lenfant, celui-ci pour sa mère ou son père, lenfant doit avoir une histoire qui parle de tendresse et de protection de la part de ses parents.
Si le parent se montre trop entendant à lenfant par rapport aux interdits, lenfant risque de mal refouler les interdits.
Ladulte doit donc rester absolument sourd et se substituer par un langage de tendresse et de protection et devra prononcer ces interdits dune façon ou dune autre.
Ce conflit deviendra très positif pour ladulte et pour lenfant car il est constructeur et non destructeur.
A la sortie de lenfance, lenfant devra avoir une version stable de son histoire afin quil puisse y rajouter dautres paragraphes qui enrichiront et modifieront sans cesse son histoire et qui respecteront ses deux interdits car ceux-ci permettent daller vers lautre dans lamour et ou la haine qui sont deux droits fondamentaux (Amour à désir sexuel et Haine à droit à la haine).
Lensemble de refoulements quest imposé à lenfant par les parents doivent les mettre à labri de leurs propres refoulés qui pourraient revenir.
Il y a complémentarité dans leurs refoulement mutuel parent enfant car il y a toujours des possibilités de passages à lactes car de la tendresse, on peut facilement ségarer à des actes sexuels.
5certaines potentialités psychotiques peuvent rester en veille sans quelles se réveillent, mais faces à certains événements peuvent séveiller (passage à lacte sexuel par exemple, où lenfant peut prendre du plaisir dans cette relation aliénante est perdre ses repères).
Mais bien sur le refoulement parfait nexiste pas et est donc très utopique, car les parents pêchent tantôt par excès et tantôt par défaut.
La vie sociale et le champ social nest pas à labri de toutes violences, il peut imposer aux sujets des exigences qui ne correspondent pas à la bonne construction psychologique et cela peut donc perturber lenfant.
Le retour du refoulé chez les parents et donc toujours possible.
Pour échapper à une construction psychotique, il faut que certains principes dans la construction ait été respecté.
Trois principes :
1/ le sujet puisse se représenter comme quelquun qui pourra avoir des plaisirs et des désirs licites dans lavenir.
2/ trouver des destinataires autres que les parents auxquels ont pourra une fois devenu adulte demander de partager un désir dont la dimension sexualisée est partie intégrante.
Cest en respectant linterdit que lon pourra trouver dautres partenaires autres que les parents (amour, sexuel, narcissisme valorisant, ).
3/ Linterdit prononcé par les parents ne porte pas sur lénoncer de lamour pour lenfant, ni même sur les déclarations de lenfant, mais sur les manifestations dun plaisir pulsionnel que ne peut pas échapper à linterdicteur adulte.
(Linterdiction est au service du refoulement de lenfant mais aussi des parents, car lenfant peut mettre à mal tout cela.
Si cela se fait correctement il y a consolidation de ce refoulement et parent enfant vont exclure tout énoncé se rapportant au non respect de cet interdit à parent enfant vont sappuyer lun sur lautre).
Ldipe :
A lorigine, il y eut un père (Laïos) qui régnait sur Thèbes et en sera exclu.
Il va être hébergé par un roi Pélops, père de beaucoup denfants dont un fils naturel quil a eu avec une nymphe.
Laïos séduit ce fils naturel et lemmène chez lui, des moqueries se feront dailleurs à leur propos.
Pélops est en colère contre Laïos car son fils naturel se tue ne supportant plus dêtre ridiculisé de sa liaison avec Païos.
Pélops va alors implorer les dieux en leurs demandant que si un jour Païos à un fils il le tue.
Laïos qui est au courant de ce voue de Pélops, va tomber amoureux dune jeune femme vierge Jecaste, mais de peur du vu il sabstiendra davoir un enfant.
Mais un jour alors quil eut trop bu, il fit un enfant à Jecaste qui dailleurs rêvait den avoir un.
Laïos pour se venger prend ce nouveau né et lattache dans les bois à un arbre.
Un berger ladopte et le dénomme dipe, celui-ci croit dailleurs que ses parents sont les bergers qui lont recueillis.
Un jour, il va en ville et tombe sur sa mère (biologique), il devient amoureux fou et tue son marie qui en fait est son père Païos car il ne supportait pas pouvoir partager sa femme entre deux amours.
Le vu de Pélops sera exhaussé !
Psychologiquement :
Tant que lenfant garde la certitude que lenfant est le seul désir de la mère, lenfant croit que cest pour la vie, par conséquent ldipe ne se fait pas.
Peu à peu, parce que lenfant va renoncer à sa position dobjet exclusif car il y a un ailleurs (le père, .), lenfant va découvrir quil y a quelquun qui tourne aussi autour de sa mère (troisième personne).
Mais, qui peut bien être cet autre là et quelle peut être le désir de la mère pour cette personne ?
Lenfant investi alors cette troisième personne (Le père) car celle-ci apporte aussi du plaisir (objet dinvestissement).
Du coté de la mère, le désir denfant de la mère vient du désir de sa propre mère dêtre mère.
La garçon veut un enfant de sa mère, le fille de son père.
Du coté du père, son désir et de donné puis de recevoir un enfant.
Lenfant sinscrit dans une histoire, lhistoire du père et lhistoire de la mère mais aussi avec leur propre histoire de couple qui est la réalité pour lenfant.
Cest parce que les enfants (plus tard) auront conscience quils ne doivent pas avoir denfants avec leurs parents, quils pourront transmettre à leur propre enfant cette loi.
Cest un héritage sur la plan psychologique du refus de linceste de génération en génération.
La relation entre la mère et lenfant est le de lordre du besoin.
Entre lui et son père cest de lordre du désir.
Le père est celui qui créé une brèche dans la relation quà lenfant avec sa mère. La mère va aider lenfant à se tourner vers le père en positivant cette relation.
Pour éviter une collusion mère enfant, il faut un tiers (père, famille, oncle, .).
Il ne faut pas que lenfant et la mère créaient un couple à eux deux car il y a un danger dordre incestueux.
Le père nest pas toujours le bienvenu dans le couple mère enfant car il les oblige à prendre de la distance.
Lenfant va contourner ce père. Le père peut devenir un objet à séduire ou à haïr.
En le séduisant, lenfant va jouer le rôle de la mère ou du père.
Il peut y avoir une identification à la mère (fille ou garçon).
On saperçoit que la première identification du fils (du garçon) est homosexuel car il sidentifie à la mère pour séduire le père.
Il y a union dans ce désir. Lidentification de la fille est elle hétérosexuelle. Lenfant va commencer à construire sa sexualité dés son plus jeune âge.
Plus la mère prendra soin du corps de la fille et plus celle-ci prendra soin de son corps plus tard.
La mère na pas les mêmes égards envers son fils.
Le père est donc aussi un objet à haïr parce quil représente un danger, une concurrence vis à vis de la mère.
Lenfant se dit que si le père nexistait pas, il ny aurait plus dobstacles au couple mère enfant.
Ce tiers permet au garçon de trouver un objet à haïr. Cela lui permet de détourner ses pulsions de destruction, de mort vers cet objet.
Il va y avoir finalement identification a cet objet car il narrive pas à le détruire (il est trop fort pour lui).
Dans la relation Père fille, la fille risque de moins appeler le vu de mort pour son père, il y a moins de rivalité. Mais cela peut endormir la vigilance du père et favoriser au passage de lacte sexuel.
Si il y a rivalité Père fille, la fille est dans une relation mère fille.
Le regard du père sur sa fille est positivant si il est vigilant.
Linceste est de lordre de la psychose et dans ce cas car il ny a pas de relation fusionnelle.
Il peut y avoir aussi complicité de la mère dans certain cas.
Dans la pensée de la mère, la fille est un prolongement de la mère, cela peut être aussi une forme de pouvoir vis à vis du père.
On passe dune relation de tendresse à une relation dérotisation.
La castration :
Définition :
Cest le renoncement aux attributs de la certitude. Tant que lenfant reste dans la période Oedipienne, il espère devenir ce qui correspond aux désirs parentaux maternels.
Exemple :
Lenfant se dit, plus tard jépouserai maman ou papa, je garderai tous leurs objets.
Les enfants pensent être les objets exclusifs de leur parent.
Lidéal de lenfant dépend complètement de lidéalisation de ses parents. Il veut coller complètement à lidéal des parents, à leurs désirs.
Il faut quil renonce à la croyance davoir été, dêtre ou devenir un jour lobjet du désir de la mère.
Il faut quil fasse le deuil de cette croyance. Cette coïncidence entre le père et la mère va devoir être dissoute.
Il va sortir de la certitude dans laquelle il ne sortira plus jamais cest à dire sortir de lidéalisation de ses parents.
Cest parce quil va se construire sa propre image quil va pouvoir faire des projets.
Il perd alors ses certitudes. Il y a toujours un espace entre notre désir et projets entre notre futur et nous même.
Cet espace est lépreuve de la castration.
Rentrer dans ce nouveau monde cest accepter de laisser son passé derrière, en espérant que la futur nous redonnera possession de ce passé.
Cest parce que nous préservons ce paradoxe que nous avons envie de vivre. Toute notre vie nous serons soumis au paradoxe de la castration.
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