Phil La Marmotte
L'essentiel du
Le dysfonctionnement parental
synonyme de prise en charge par la société :
Lorsqu’un
enfant est placé ou pris en charge par l’ASE, c’est souvent pour des
raisons liées à la maltraitance1.
Ce
terme qui n’est toujours pas dans le dictionnaire, est évocateur mais
tellement difficile à définir. En effet, sous le terme « maltraitance »1
beaucoup de facteurs peuvent entrer en jeu et on pourrait s’y perdre. (Il
existe la sous-traitance)
La
maltraitance peut être de différentes façons : psychologique,
institutionnelle, physique, sexuelle,…
C’est
pourquoi, je ne vais pas m’attarder à trouver une définition.
Ce
qui paraît certain, c’est que la maltraitance a une cause toujours récurrente
qui est un dysfonctionnement du substitut parental ou des parents.
Progressivement,
la place de l’enfant dans la
famille et dans la société française a changé.
La
société prend conscience que l’enfant est un être de dialogue (infans : qui
ne parle pas)2 et qu’il doit être protégé ! Il nous suffit de
lire différents romans pas si
anciens que cela comme : Les misérables
de Victor Hugo où la petite Cosette subit des sévices pendant ses placements
nourriciers, L’assommoir d’Emile Zola où la petite Lalie est martyrisée
par son père alcoolique, Le roman autobiographique de Paul Vallès nommé
« ’Enfant » où celui-ci commence par écrire « Quel que soit le sein que j’ai mordu, je ne me
rappelle pas une caresse du temps où j’étais petit, je n’ai pas été
dorloté, tapoté baisoté ; j’ai été fouetté » ou encore Jules Romain
dans « Poil de carotte » qui dit « Tout le monde n’a pas la
chance d’être orphelin » pour nous apercevoir que les idées ont doucement évolués.
Aujourd’hui, la société a mis en place différents moyens de protection de l’enfance (aides envers les familles et les enfants.)
Toutes
ses aides sont régies par des lois qui ont elles aussi évolué avec la société.
A
l’heure actuelle et dans notre contexte, l’article 375 du code civil est la
base sur laquelle mon lieu de stage dépend directement : «
Si la santé, la sécurité, ou la moralité d’un mineur non émancipé
est en danger ou si les conditions de son éducation sont compromises, des
mesures d’assistance éducative peuvent être ordonnées par la justice ».
En effet, le juge peut se saisir et ordonner différentes mesures de protection dont le placement en urgence ou
non (OPP : Ordre de Placement Provisoire).